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Table-Ronde : De la Géologie du Quaternaire à la Géoarchéologie, de la prescription à la valorisation : où en est-on ?

Coordination : Cécile Germain-Vallée (DRAC-SRA Normandie, CReAAH), Axel Beauchamp (Direction de l'archéologie du Pas-de-Calais, CReAAH), Guillaume Jamet (Inrap Grand Ouest, LGP), Mathieu Rué (Paléotime, ASM)

Mots-clés: géoarchéologie, archéologie préventive, paléoenvironnement, Pléistocène, Holocène, prescriptions de diagnostic et de fouille, retour d’expérience, planification, valorisation, référentiels

Depuis plus d’une vingtaine d’années, la communauté des géoarchéologues en France n’a cessé de s’agrandir et se renforcer parallèlement au développement de l’archéologie préventive. Une grande variété de contextes géomorphologiques et chronologiques a ainsi été investiguée et de nombreuses thématiques de recherche ont été développées, axées notamment sur la détection et la formation des sites, la co-évolution des milieux et des sociétés passées ou encore la provenance des matières premières minérales. L’éclatement de cette communauté exerçant au sein d’opérateurs d’archéologie préventive publics ou privés, mais aussi de structures de recherche universitaire ou CNRS, ne facilite toutefois pas toujours le partage et la valorisation des données de terrain, la mise en commun d’outils, de compétences ou de référentiels. Cette table-ronde offrira pour la première fois la possibilité d’un temps d’échanges inter-institutionnels autour des thèmes qui structurent l’activité des géoarchéologues, de la prescription des opérations préventives à la valorisation des données qui en sont produites. Deux principaux ateliers seront proposés :

Atelier 1 – La continuité opérationnelle en géoarchéologie : retours d’expériences et développements méthodologiques.

Les communications pourront dresser un bilan des expériences en géoarchéologie, en abordant par exemple les difficultés rencontrées, les avancées méthodologiques, la question des moyens humains et analytiques, quelle que soit l’étape dans la chaine opératoire de l’archéologie préventive. Il pourra être aussi question des nouveaux types d’opération qui apparaissent, comme les projets de restauration de la continuité écologique des cours d’eau ou de lutte contre l’érosion du littoral, et la manière dont on peut les optimiser.

Atelier 2 – Gestion et valorisation des données géoarchéologiques : de l’intégration des informations de terrain aux référentiels paléo-environnementaux.

Dans cet atelier, les communications aborderont la valorisation des données acquises en contexte préventif mais aussi dans le cadre de programmes de recherche. Il pourra être question des outils mis en place pour exploiter des informations ponctuelles dans l’objectif de synthèses locales à régionales (base de données, SIG, etc.). Tout au bout de la chaine opératoire, le devenir des prélèvements sera également discuté, comme les lames minces ou les écofacts qui devraient être, comme le mobilier archéologique, des archives à conserver pour alimenter la recherche future.

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