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Session 1 : Du temps mesuré au temps vécu par les populations passées : croisement de méthodes pour affiner la résolution chronologique

Coordination : Guillaume Guérin (GéoSciences), Pierre Valla (ISTerre), Pierre Voinchet (HNHP)

Mots-clés : chronologie numérique (OSL, ESR, C14, U/Th, dendrochronologie, etc.), stratigraphie, modélisation, géomorphologie, sédimentologie, liens climat / évolution humaine / environnements continentaux, marins et glaciaires, cyclicité, rythmes, saisonnalité

Depuis l’invention de la datation par le radiocarbone, de nombreuses méthodes de datation ont été développées pour l’étude du Quaternaire. De plus en plus souvent, les études de sites archéologiques et/ou de processus géomorphologiques font appel à plusieurs méthodes de datation indépendantes afin de faire le lien entre les phénomènes datés et leur contexte climatique et environnemental. La chronologie numérique permet en effet de faire le lien entre des registres disjoints, à des échelles spatiales très variables, allant du local au planétaire. Cependant, les comparaisons des résultats obtenus avec des méthodes indépendantes sont souvent compliquées par les différences entre événements datés et événements ciblés, les processus taphonomiques mais aussi tout simplement par manque d’interactions entre spécialistes. Cette session se veut un lien d’échange autour des croisements de méthodes, en allant du cas particulier au cas plus général de la modélisation chronologique pluri-méthodes. Une des questions devenues cruciales depuis quelques années est la connexion entre les données géochronologiques, à l’échelle plurimillénaire, et l’accession à une temporalité très courte à l’échelle humaine, grâce aux isotopes (O, Sr, Ca). La caractérisation de la saisonnalité des occupations humaines s’inscrit ainsi au sein de cette session.

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