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Session 6 : Sociétés et environnements littoraux et continentaux au cours du Quaternaire

Coordination : Brice Ephrem (CReAAH), Vincent Bernard (CReAAH), David Aoustin (CReAAH), Cécile Le Carlier (CReAAH)

Mots-clés : ressources biologiques et minérales, impact anthropique, mouvements de populations, provenance des matériaux, paléo-pollutions

Cette session propose d’aborder dans sa globalité et sur le temps long les sociétés et leur environnement (littoral et continental) au sens large. Elle s’articule autour de deux thématiques que sont d’un côté la caractérisation des modalités d’acquisition, de gestion et de transformation des ressources biologiques et minérales et, de l’autre, les conséquences de ces activités sur l’environnement dans une dynamique spatio-temporelle large.

Les sociétés humaines, en particulier les sociétés sédentaires voire semi-sédentaires, émettent d’abondants signaux (productions alimentaires incluant les cultures, élevages et collectes dans le milieu naturel, industries) dont l’impact sur les écosystèmes peut être mesuré. En ce sens, les effets plus ou moins durables, voire encore actuels, des activités humaines sur l’environnement tenteront d’être approchés : les phénomènes de surexploitation des ressources biologiques et minérales, les sélections génétiques, l’introduction de nouvelles espèces, les industries (mine, métallurgie, tannerie, textile, etc.) et leurs impacts sur les paysages, les sols et l’eau.

A l’inverse, les populations nomades et semi-nomades, induisant des mouvements de populations humaines, de leurs animaux et de leurs matériaux, ont entraîné d’autres formes de transformation des paysages. Grâce aux analyses de composition isotopique, on est en mesure d’explorer l’origine géographique des hommes et des animaux, de reconstituer les chaînes d’approvisionnement et les pratiques agro-sylvo-pastorales.

Cette session s’adresse à toutes les disciplines, qui permettent d’étudier ces processus telles que la géoarchéologie, la chimie, la bio-archéologie, l’archéologie culturelle et l’histoire, sans restriction géographique ou chronologique (du Paléolithique à la période subactuelle), afin de favoriser et de valoriser le croisement des sources, des méthodes et des approches.